mardi 24 janvier 2012


Je t'aime mais tu me tues...
On est conscient du sida, mais on l'attrape quand même ; on est conscient de l'obésité, mais on mange quand même trop ; on sait que fumer revient à se suicider « à petit feu », mais on fume quand même, laissant derrière nous enfants, famille, amis.

Se dire que la vie ne tient qu'à un fil nous fait l'aimer encore plus, alors expliquez moi ce qu'un consommateur de tabac peut bien se trouver comme excuse en réponse à cette nuisance volontaire ? Les mêmes excuses qui reviennent… « Il faut bien mourir de quelque chose », « la vie est courte », « mon père a fumé toute sa vie et n'est décédé qu'à 90 ans », « j’arrêterais un jour » […] Croyez moi, elles ne durent que le temps de la bonne santé, arrivés les malheurs, ces idées là nous paraissent telles de stupides erreurs que l'on aimerait rattraper.

Un cancer du poumon ne nous choisit pas, c'est nous qui le choisissons.

Un fumeur de tabac, contrairement au consommateur de marijuana, peut pratiquer en toute liberté, c’est un acte du quotidien ni plus ni moins. Le ministère de la santé se déculpabilise en mettant des mise en gardes sur les paquets : écritures chocs, photos explicites… Ne pas réagir face à « fumer tue » est une chose triste, mais ne pas réagir face à « fumer nuit à la santé de son entourage », c'est criminel. On apprend pourtant à lire.

Cette société me désole.



Vivre pour ceux qui n’ont pas eu conscience suffisamment tôt qu’ils avaient le choix de vivre.


...M.J.G. - P.G. - G.M. - A.D...

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